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Maîtriser une ou des langues étrangères est un sûr moyen d’accumuler des points lors des concours, des points qui peuvent faire la différence en particulier lorsque l’on vise le Saint Graal des “Parisiennes”. Aujourd’hui la question se pose pour les collégiens, les lycéens et leurs parents de considérer une langue jusque-là délaissée : le chinois. Cette langue est aujourd'hui enseignée dans toutes les académies de France et voit le nombre de professeurs susceptibles de l’enseigner croître de manière très sensible.
Selon un récent article du Monde, il s’agit d’une tendance lourde puisque : “Ce mardi 3 septembre, 33 500 collégiens et lycéens mais aussi 4 500 écoliers s'apprêtent à débuter – ou à reprendre – les cours de chinois en milieu scolaire. C'est 10 % de plus qu'en 2012, 400 % de plus qu'il y a dix ans. “
Adopter le chinois serait-il donc un calcul judicieux pour les concours ?
Oui probablement, lorsque l’on est un élève sérieux et motivé (ce qui est en général le cas lorsque l’on vise la Prépa HEC). En effet, l’engouement pour le chinois (mandarin pour être précis), va forcément déboucher sur une majorité d’élèves poussés par leurs parents vers cette langue complexe et à la culture pour le moment pas aussi sexy que celle de Hollywood ou du Manga. L’élève appliqué et consciencieux pourra donc probablement faire la différence et s’attirer la bienveillance des correcteurs le moment venu.
De plus, rien qu’avec l’allemand, dont le niveau moyen des élèves est plus faible qu’en anglais ou en espagnol, il est possible d’être noté plus généreusement aux concours. Il est logique d’anticiper que les mêmes causes vont produire les mêmes conséquences. A fortiori pour une langue qui va demeurer relativement confidentielle encore quelques années…
La langue du futur pour les écoles de commerce ?
Enfin, les grandes écoles de commerce vont vouloir augmenter le nombre de leurs élèves étudiant le chinois, une langue que beaucoup considèrent d’ores et déjà comme la deuxième langue du commerce international après l’anglais.
Le chinois présente à mon avis ces avantages certains pour le futur préparationnaire, en plus bien sûr de donner accès à la culture de la Grande Puissance du XXIe siècle. En revanche, même si l’offre de cours ne cesse de se développer, combien de prépas permettront d’étudier le chinois dans de bonnes conditions ? C’est une vraie question à se poser car si l’on a misé sur une matière pendant des années, ce n’est pas pour que cet investissement soit réduit à néant quand l’heure des concours arrive enfin.
Qu’en pensez-vous ? Allez-vous vous mettre au chinois lors de cette rentrée ?
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