Un coup de gueule face à ces acteurs bornés de l'Education qui mènent des combats suicidaires pour nos universités mais encore plus pour leurs élèves.
Alors que le chômage des jeunes atteint des records, environ 27% aux dernières nouvelles, certains font tout pour que la situation ne s'améliore pas. Les jeunes issus des universités souffrent de deux maux principaux sur un marché du travail ultra-compétitif:
- un manque de sélectivité qui rend le recrutement plus complexe et plus risqué pour les entreprises
- une formation très théorique, rendant peu opérationnel dans un premier temps
Pour combler ces deux lacunes fondamentales face aux grandes écoles, il s'agirait donc de ne pas se rajouter des poids supplémentaires sur des CV déjà bien lestés... Or à chaque démarche allant dans le bon sens, c'est-à-dire un renforcement des compétences et de l'ouverture d'esprit, les levées de boucliers se multiplient. Le meilleur exemple étant le combat d'arrière-garde qui s'est terminé en une véritable guerre de tranchées à l'Assemblée Nationale pour l'enseignement en anglais. Jusqu'aux hordes cacochymes de l'Académie Française qui s'en sont mêlés! Quelle symbole de sclérose et de fausse défense du Français.
Notre langue est belle et forte, la Francophonie un atout majeur et son nombre de locuteurs est en croissance comme jamais. Alors il suffit, nos jeunes ont besoin de voyager, de stages en entreprise et de connaître les langues étrangères et surtout l'anglais. Ce conservatisme stérile nuit à notre soft power et par là même compromet notre avenir culturel et économique!
Alain Duhamel défend l'enseignement en anglais dans les universités françaises.